Ca va hurler à la récré !

Publié le par Gounthar

Véritable « tsunami sonore » sur la scène musicale enfantine française ! Voilà plusieurs années que cet univers tranquille n’avait pas connu de pareil bouleversement. Jusqu’ici, nos chères « têtes  blondes » devaient se contenter de chansons plus ou moins niaiseuses  sur les bruits de la maison ou bien racontant des folles histoires de petits chats fripons. Mais le temps de l’insouciance est désormais révolu : Henri Death débarque et il n’est pas content !

Tout commence le 24 avril 2004 dans la banlieue nord de Nevers… à  23h42. Henri Mortibux écoute tranquillement un CD de son groupe préféré de Death Metal : « Brutal Bloody Death Corpse  ». Rien à ce moment précis ne laisse présager les évènements qui vont à jamais chambouler la vie de cet homme « normal ». Non rien… car c’est en fait 6 mois plus tard que tout se produit.

Henri se ballade dans un jardin d’enfants tout en écoutant sur son walkman son groupe préféré. La démarche assurée dans le sable du bac du même nom, il n’aperçoit pas tout de suite le petit Kevin Michmuche, 6 ans.

Ce dernier, footballeur encore amateur, lui envoie par mégarde un ballon de foot « Corner » dans les pieds. De cet évènement apparemment d’un commun absolu naît une conversation entre les deux personnes. Et c’est après avoir parlé musique que Henri décide de faire écouter à son jeune comparse un morceau de « Brutal Bloody  Death Corpse ». Et, contre toute attente, Kevin apprécie énormément le genre musical !

C’est là que Henri a une révélation. Bercé dans sa jeunesse par les compositions originales de Henri Dès, il décide de prendre sa lourde guitare basse et de composer des chansons pour enfants d’un genre nouveau. Sous les conseils avisés de son nouvel ami Kevin, il rédige des paroles puissantes et engagées pour jeune public. D’un point de vue instrumental, il décide de reprendre tout ce qui fait le succès de son style de musique préféré : le Death Metal. A grands renforts de riffs de guitares, de doubles pédales de batterie et de beuglements bestiaux : « Plus de purée à la cantine » est le premier single écrit par les deux lascars.

Le choix du nom de scène tout trouvé : ce sera en Henri Death !

Tous les enfants de France ont désormais sur les lèvres les paroles des chansons d’Henri et Kevin. Le succès de ce nouveau courant musical a dépassé toutes les espérances des maisons de disques. Plus de 3.000.000 copies de « Les peluches sont des animaux morts » se sont écoulées en six mois. Fort de cette réussite éclatante, le duo inspiré a commencé l’écriture de leur prochain album intitulé provisoirement : « Couches pleines ».

Publié dans Musique

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H
putain la méme idée !!
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J
Est-il vrai que pour le refrain de son célèbre hit : "Berce moi dans le hachoir", Henri Death utilise des hurlements de cochon ?
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G
Bon je reviens par ici après plusieurs mois d'absence et je tombe sur Henri Death. Génial Henri. J'ai hâte qu'on l'importe ici. L'Amérique l'attend de pied ferme! Je devrais me procurer des copies piratées en concert et je les revendrais au gros prix sur le marché noir. Tu m'en fais parvenir un conteneur plein?
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K
sacré Henri... :)
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